BEIJING, 22 avril (Xinhua) -- Malgré des protestations de Beijing et de Séoul, un ministre et quelque 150 députés japonais se sont rendus mardi au sanctuaire Yasukuni, où sont honorés quatorze criminels de Classe A de la seconde Guerre mondiale, manifestant ainsi leur obsession du militarisme et aggravant les tensions dans la région.
Ces visites au sanctuaire embarrassent également le président américain Barack Obama, qui se rendra bientôt à Tokyo, et reflètent l'influence affaiblie de Washington sur les hommes politiques de la droite japonaise.
La visite l'année dernière du Premier ministre japonais Shinzo Abe au sanctuaire a profondément endommagé les relations entre le Japon et ses voisins asiatiques et a lui a valu une tape diplomatique de la part de Washington, qui s'est dit "déçu" de cette visite.
Le sanctuaire est un fardeau pesant sur le Japon et a servi à maintes reprises aux politiciens de la droite pour montrer leur négationnisme envers l'histoire, et a été utilisé pour entraîner le pays vers le voie de la droite radicale, nostalgique du militarisme.
Les visites au sanctuaire sont une provocation à l'égard des pays voisins du Japon, victimes de l'agression militaire japonaise pendant la deuxième Guerre mondiale. Le sanctuaire est devenu un facteur destructeur des relations entre le Japon et ces pays.
Il est fondamental pour le Japon d'affronter honnêtement et de réfléchir à son histoire d'agression militariste et de se débarrasser du militarisme. Le premier pas est de cesser les visites à ce sanctuaire emblématique.
